mardi 7 août 2012

Systèmes d'éclairages autonomes anti-déflagrants

La directive ATEX

La directive ATEX (94/9/EC) assure l'obligation des fabricants à fournir UNIQUEMENT des équipements électriques certifiés pour une utilisation dans des zones potentiellement explosives.

Pour les employés il existe une autre directive ATEX (99/92/EC) qui régule les obligations en vue de l'amélioration de la sécurité et la protection de la santé des employés potentiellement exposés à des atmosphères explosives. Les deux directives sont obligatoires.
Ces directives indiquent que chaque zone doit être classée selon le risque de danger potentiel de manière à y utiliser uniquement un équipement dont la certification est adaptée
Selon la précédente directive CENELEC, les différentes zones étaient divisées en trois classifications : Zone 2, Zone 1 et Zone 0 selon le niveau de risque. Avec la directive ATEX, chaque Zone est associée à une catégorie et chaque équipement électrique est classé selon ces catégories, avec une certification quant aux zones où il peut être utilisé en toute sécurité.



Certification ATEX d'un système d'éclairage autonome comme une lampe torche, une lampe frontale ou un phare de travail :

Pour être conformes aux obligations de la directive ATEX 94/9/EC, les lampes torches, lampes frontales et systèmes d'éclairage autonomes sont testés afin de s'assurer qu'ils ne représentent pas un risque d'inflammation lors d'un fonctionnement dans des environnements dangereux.

Les systèmes d'éclairage autonome sont testées dans des laboratoires agréés afin de s'assurer qu'ils supportent des impacts importants ainsi que des chutes, des expositions en environnement sévère et qu'ils présentent un degré de protection contre la pénétration d'eau et de poussière IP54 au minimum.
La longévité de votre lampe torche, phare de travail ou lampe frontale ainsi que la sécurité résultent de la conception et du choix des matériaux adaptés au cahier des charges qui fixe les contraintes d'environnement.
Chaque lampe certifiée par ATEX dispose d'un code imprimé sur le corps. Ce code avertit l'utilisateur des zones d'utilisation sûres sans risque d'explosion.

ATEX Directive for L1 1930 ZO

"CE" représente le marquage CE autorisé par le Comité Européen pour l’Electromécanique
"Ex" dans l’hexagone signifie “Protection contre les Explosions”
II"II" signifie Equipement de Groupe II = Ne pas utiliser dans les mines
1"1" indique la Catégorie ATEX 1 (anciennement Zone 0)
G"G" signifie testé pour les gaz et les vapeurs
EEx"EEx" signifie équipement testé selon les derniers standards harmonisés européens pour l’utilisation dans des atmosphères explosives
ia"ia" signifie Sécurité Intrinsèque
IICGroupe gaz (Acétylène & Hydrogène)
T4T (1,2,3,4,5,6) est la classification de l’équipement selon sa température maximale de surface: T1=450ºC T2=300ºC T3=200ºC T4=135ºC T5=100ºC T6=85ºC
TambPlage de température ambiante en service (Standard entre -20 et +40º C affichage non obligatoire)

ensuite le numéro du certificat indique que l’équipement ou le système de protection est soumis à des conditions spéciales en vue de garantir l’utilisation en toute sécurité indiquée dans le déroulement de ce certificat.

Performance des éclairages autonomes : vers une standardisation


Standards ANSI/NEMA FL1 qui concernent l'éclairage autonome

Les standards suivants sont accrédités par l'ANSI (American National Standards Institute), organisation à but non lucratif privée qui supervise le développement de standards collectifs volontaires pour les produits, services, processus, systèmes et personnel aux Etats-Unis.
L’organisation ANSI coordonne également les standards américains et les standards internationaux pour que les produits américains puissent être utilisés de façon générale.

Les standards ANSI/NEMA FL1 incluent les six critères suivants :

Intensité de faisceau maximum
L’intensité de faisceau maximum est l’intensité lumineuse maximum généralement sur l’axe central d’un cône de Politzer. La valeur est exprimée en candela et ne change pas avec la distance.

 


Rendement lumineux
Le rendement lumineux est le flux lumineux total. C’est la quantité totale d’énergie lumineuse générale émise telle que mesurée en intégrant le rendement angulaire total de la source de lumière portable. Le rendement lumineux dans ce standard est exprimé en unités de lumens.




Temps d’utilisation
Le temps d’utilisation est défini comme la durée depuis la valeur de rendement lumineux initiale – définie 30 secondes après que l’appareil ait été mis en marche – en utilisant des batteries neuves, jusqu’à ce que le rendement lumineux atteigne 10% de la valeur initiale.




Résistance à l’impact
La résistance à l’impact est le degré auquel un dispositif résiste aux dommages après une chute sur une surface solide.



Distance du faisceau
La distance du faisceau est définie comme la distance du dispositif auquel le faisceau lumineux est de 0,25 lux (0,25 lux est environ l’équivalent de la lumière émise par la pleine lune par nuit claire dans un champ ouvert).


Protection du boîtier contre les indices
de pénétration d’eau

Basée sur le standard ANSI/IEC 6029, les indices de protection suivants pour les dispositifs couverts par ce standard ont été définis :

Résistance à l’eau : IPX4. L’eau projetée contre le dispositif de n’importe quelle direction n’aura aucun effet nuisible.

Water Proof : IPX7. Toute pénétration d’eau en grandes quantités entraînant des effets nuisibles ne sera pas possible lorsque le boîtier est temporairement plongé dans l’eau dans des conditions standardisées de pression et de temps.

Submersible : IPX8. Toute pénétration d’eau en grandes quantités entraînant des effets nuisibles ne sera pas possible lorsque le boîtier est continuellement plongé dans l’eau dans des conditions qui seront indiquées par le fabricant mais qui sont plus sévères que pour IPX7.




Glossaire :

Candela
 – Une unité de mesure de l’intensité de la lumière qui est émise électriquement par une source lumineuse dans une direction particulière.

Lux
 – L’unité de flux lumineux dans le système international, égal à la quantité de lumière émise au travers d’un angle solide par une source d’une intensité d’une candela irradiant de façon égale dans toutes les directions.

Lumen
 – Une unité de mesure de la quantité d’intensité qui provient d’une source lumineuse. Les lumens définissent le flux lumineux, qui est de l’énergie dans la gamme de fréquences que nous percevons comme de la lumière.

Sphère d’intégration
 - Une sphère d’intégration est un dispositif de mesure avec un port d’entrée qui peut accepter tout le rendement lumineux directionnel du dispositif testé, ou qui peut totalement entourer le dispositif lui-même. Les parois de la sphère devraient être hautement diffuses avec une grande réflectivité (>80%) et le spectroradiomètre devrait être protégé d’une vue directe du dispositif testé par un système d’écran acoustique..

IP
 (Protection contre le captage) –L’indice de protection contre le captage (IP) spécifie la protection environnementale fournit par le boîtier. L’indice IP a normalement deux chiffres (IPXX). Le premier chiffre représente la protection contre les objets solides ou les matières (poussière) et le deuxième chiffre représente la protection contre les liquides (eau). Dans l’indice IP, IP 54, 5 décrit le niveau de protection contre les objets solides et 4, le niveau de protection contre les liquides.


























mercredi 28 mars 2012

Vers un chargeur universel pour appareils mobiles


Les opérateurs et fabricants se sont alliés pour créer un chargeur universel de téléphone mobile.


L'objectif est double : protéger l'environnement et simplifier la vie des utilisateurs.
La GSMA (GSM Association) qui regroupe les opérateurs mobiles et équipementiers majeurs a défini un standard de chargeur universel pour les nouveaux téléphones mobiles.

Les acteurs principaux sont pour les opérateurs mobiles Orange, Telecom Italia, Telefónica, Telenor et Vodafone et du coté des équipementiers, LG, Motorola, Nokia, Qualcomm, Samsung, Sony Ericsson.

Le chargeur universel se connectera au réseau électrique domestique et à une interface USB (mini ou micro), comme celles que l'on trouve déjà sur nombre de téléphones ou d'appareils photos numériques.



Limiter les déchets et diminuer la consommation électrique


La GSMA estime que la généralisation de cette solution pourrait aider à éliminer plus de 50 0000 tonnes de chargeurs de rechange sans compter sur l'économie que représente un chargeur commun qui tout en simplifiant la vie des utilisateurs , permettra de réduire la consommation de la multitude de chargeurs branchés au bureau et à la maison.

L'économie sur les coûts de production d'un adaptateur même si elle est marginale, représente un accroissement de la marge de l'équipementier.

Une volonté de la Commission européenne


La Commission européenne souhaite imposer dans tous les pays de l'UE un standard commun et économe en énergie pour les chargeurs, même si elle n'entend pas pour autant unifier les systèmes électriques des différents pays.
Dans un entretien de 2009 à la radio allemande Deutsche Welle, Gunther Verheugen, vice-président de la Commission européenne chargé des entreprises et de l'industrie n'hésitait pas à envisager des «mesures très strictes» pour que l'industrie se coordonne pour définir ce standard.

La prise USB en passe de devenir un standard pour l'alimentation électrique des appareils mobiles


La prise USB est devenue une source d'énergie au bureau et à la maison. Apple qui en a fait le standard d'alimentation de l'iPod , de l'iPhone et enfin de l'iPad. Consacrant ainsi la prise USB comme un moyen flexible de fourniture d'énergie.
Nous rêvons tous de retrouver cette prise fantastique dans nos automobiles, TGV et avions.
De nombreux constructeurs de produit rechargeables choisissent aujourd'hui cette solution simple.
Les fabriquants d'appliques murales proposeront bientôt des prises USB dans les pièces de vie pour nous permettre de recharger nos appareils mobiles de plus en plus nombreux.

lundi 26 mars 2012

Piles rechargeables: facteur d'économie et d'écologie


Les piles présentent des dépenses récurrentes pour les entreprises qui se retrouvent avec le besoin d'assurer le recyclage des piles usées.

Les piles rechargeables ou accumulateurs rechargeables peuvent désormais assurer 500 à 1000 cycles de charge-décharge. Lesquelles choisir ? Les accus NiMh (80 Wh/kg) peuvent être rechargés environ 1000 fois. Les accus Li-Ion présentent une densité d'énergie plus importante (150 Wh/kg) et sont plus chers. Ils assurent environs 600 charges soit 3 ans de service pour une utilisation journalière.
Les accumulateurs LiPo (lithium polymère) sont une alternative aux accumulateurs lithium-ion. Ils sont cependant sont plus sensibles et instables.

Les technologies

Il existe actuellement 3 principales sortes de piles rechargeables : les NiCd (nickel cadmium), les NiMH (Nickel-Métal-Hydrure) et les Li-Ion (Lithium-Ion ). De la moins chère à la plus chère, de la plus polluante à la plus écologique.

Les piles NiCd : leur principal avantage est le prix. Mais elles doivent absolument être déchargées avant de pouvoir être rechargées, sinon elles perdent de leur capacité (effet mémoire). Certains chargeurs d'accumulateurs ont cette fonction de décharge qui permet d’éviter cet inconvénient.

Les piles NiMH : un peu plus chère à l’achat, elles n’ont pas d’effet mémoire et peuvent être rechargées quand bon vous semble. Certains chargeurs sont même capables de les garder chargées en permanence en arrêtant le chargement lorsqu’elles sont pleines, et en le reprenant lorsqu’elles se vident.

les accumulateurs NiMH ont un défaut majeur : l'auto décharge. Certains accumulateurs NiMH de dernière génération permettent de s'affranchir de l'auto décharge. Il sont livrés chargés et permettent de conserver 80% de la charge nominale après un an de stockage !

Les piles Li-Ion, ou Lithium ou encore Lithium-ions : encore peu diffusées, du moins sous forme de pile rechargeable, elles n’ont pas d’effet mémoire non plus, et ont bien moins tendance à se décharger même lorsqu’elles ne sont pas utilisées. De plus, elles sont moins nocives pour l’environnement en fin de vie.

mercredi 21 mars 2012

Eclairage autonome

L'éclairage autonome constitue pour un grand nombre de professionnel un moyen pour répondre au besoin de performance et de sécurité.

Les systèmes d'éclairage autonome conçus pour les professionnels apportent la lumière quand celle-ci est nécessaire : éclairage d'appoint ou éclairage de substitution, sécurité passive et sécurité active (voir et être vu).

Ils permettent aussi de faciliter l'identification visuelle de défauts lors d'opérations de contrôle effectuées pendant toutes phases du cycle de vie d'un produit : transformation des matériaux, fabrication,  assemblage et enfin maintenance préventive et curative de systèmes, sous-ensemble et ouvrages.

Les performances (indice de rendu de couleur, puissance, autonomie, répartition homogène de la lumière, ergonomie, durabilité) des appareils et système d'éclairage autonome ont un impact direct sur la qualité du travail réalisé et donc sur la performance économique des entreprises.

Choisir un système d'éclairage portatif efficace et adapté est un facteur d'économie pour l'entreprise. Ce choix dépend de critères économiques et de contraintes spécifiques à chaque métier que nous nous proposons d'aborder dans nos prochains articles.

eLumeen